samedi 18 juillet 2015

Grèce : une guerre qui ne dit pas son nom

Gérard Foucher nous explique dans un langage compréhensible comment se sont passé les 'négotiations' entre la Grèce et les fonctionnaires européens.

jeudi 16 juillet 2015

Comment l'europe a tué la souveraineté et la démocratie en Grèce

On a parlé souvent de la Grèce ces derniers jours. L'eurogroup voulait l'austérité, le premier ministre voulait moins d'austérité. Les négociations devenait longues. Au finale un référendum a eu lieu. Le peuple a voté NON. Cela signifie qu'il ne voulait pas de nouveau plan d'austérité car ceux ci continuaient à apauvrir la Grèce.

Mais la démocratie c'était bien avant. L'Europe ce n'est pas la Suisse. Les fonctionnaires technocrates sont contre l'idée même des référendums. Ils ont à leurs cotés les multimationales, les banques et les riches. C'est le combats des pauvres contre les riches. On sait que le pouvoir est du coté de l'argent mais pas au peuple.

Le premier ministre a été contraint de proposer un plan d'austérité plus dur que cela que le peuple avait refusé. Le pays étant en faillite il n'avait plus d'autres possibilités. Les banques étaient sans liquidités.

Malgrés quelques démissions, le parlement vote ce jeudi 16 juillet 2015 des mesures d'austérités que le peuple avait refusé quelques jours avant.

En 2005 la France avait refusé par référendum la constitution européenne. Le président par un astuce de changement de mot a refait passé ce traité contre l'avis du peuple. Il y avait eu à l'époque le changement du mot constitution par celui de traité. Le contenu n'avait pas été changé ou trés peu. L'europe n'aime pas les référendum. Si un peuple dit NON elle sait le contraindre de gré ou de force à faire la volonté des riches et des puissants.

En 2011 la Suisse vote par référendum une limitation de l'imigration. Le gouvernement doit mettre en oeuvre cela dans les 2 ans. Mais cette politique est contraire au principe de llibre circulation et fermera donc les portes de l'Europe à la Suisse. Bien que la confédération ne fasse pas partie de l'Union, celle ci va être contraint à refaire voter le peuple pour se plier à la volonté de l'Europe sous peine d'être écarté de relations avec les pays voisins.

Mais l'histoire ne s'arrête pas la. On sait que le plan qui a été contraint à la Grèce va continuer à plonger le pays dans la spirale déflationiste et dépressionnaire. La Grèce n'a aucune marge de manoeuvre. Elle a perdu toute souveraineté. Les gouvernements sont de simples exécutants. Les chefs sont les dirigeant européens avec à la tête Merkel.

Comment le peuple va réagir ? On lui a demandé par référendum son avis et le gouvernement fait exactement l'inverse. La Grèce va naviguer dans des zones dangereuses ces prochains jours et semaines.

samedi 4 juillet 2015

La Grèce doit choisir entre Austérité et inconnu

La création de l'Euro a été une très belle idée, une rêve qui est devenu une réalité. Mais ce rêve s'est transformé en cauchemar. il apparaît évident que la création de l’euro fut une terrible erreur.


Les politiciens des pays européens n'ont plus aucune marge de manoeuvre. Quelque soit leur programme, leur volonté, leur motivation, une fois élu, ils ne peuvent plus rien faire. Ils sont obligé d'obéir à Bruxelle et à l'Eurogroup. Je peux donnner le nom de l'Eurogroupe pour nommer les technocrates européens qui ne sont pas élu démocratiquement mais qui ont plus de pouvoir que les élus et les peuples. C'est eux qui dictent les rêgles à suivres poussé par les multinationales.La démocratie est morte.

Bref renenont à notre pays dont nous parlons beaucoup ces derniers jours : La Grece.

La Grèce devrait voter non et le gouvernement grec devrait être prêt, si nécessaire, à quitter l’euro.

Les choses que vous avez entendues à propos d’une Grèce dépensière et irresponsable sont fausses. Oui, le gouvernement grec dépensait plus que ce qu’il pouvait se permettre à la fin des années 2000. Mais il a depuis sabré dans les dépenses de manière répétée et relevé les impôts. Le nombre de fonctionnaires de l’état a chuté de plus de 25 pourcent et les pensions de retraite (qui étaient, en effet, trop généreuses) ont été réduites de manière drastique. Si l’on ajoute à cela toutes les mesures d’austérité, cela est plus que suffisant pour combler les déficits d’origine et les transformer en excédent important. L’économie grecque s’est effondrée, en grande partie à cause de ces mesures d’austérité, entraînant les revenus dans sa chute.

Cet effondrement est lui-même largement lié à l’euro, qui a piégé la Grèce. Les cas d’austérité qui fonctionnent, dans lesquels les pays maîtrisent leurs déficits sans entraîner une dépression, impliquent typiquement des dévaluations importantes de leurs monnaies, ce qui rend leurs exportations plus compétitives.

On a présenté à la Grèce une offre à prendre ou à laisser, une offre qui est impossible à différencier des mesures en place depuis ces cinq dernières années.

La Grèce se trouve dans une impasse. Elle veut rester dans l'Europe et dans l'Euro mais ne plus avoir d'austérité. Le problème c'est que la politique monnétaire et économique de la zone euro c'est l'Allemagne qui la dicte. Il n'y a pas de négociation en fait. C'est à prendre ou à laisser.

Si la Grèce votre Oui : La Grèce a beaucoup à perdre. C'est l'austérité qui va continuer avec la chutte des revenus et l'appauvrissement du pays. Un oui ne résoudra pas les problèmes. Un oui ne soulagera pas l'Europe. Le problème sera simplement repoussé. Peut être l'extrème droite prendra le pouvoir au lieu de la gauche.

Si la Grèce votre non. On entre dans une zone d'incertitude parce que rien n'est prévu. La Grèce ne sort pas de la zone euro ni de l'Europe. Tout est à imaginer.

Ma conclusion : La Grèce ne peut plus aller bas. Si c'est oui elle va continuer à aller encore plus mal si c'est non elle peut se reprendre en main. C'est peut être un espoir de sorti de la zone euro et une reprise en main de sa monnaie. L'Islande est l'exemple.