samedi 28 septembre 2013

MercyMe - The Hurt & The Healer

samedi 14 septembre 2013

Réseaux sociaux décentralisés en 2013

Fin 2013 quelle est la situation des réseaux sociaux décentralisés ?

 

Statusnet qui était il y a quelques années LE réseau social ouvert et décentralisé a eu un peu de peine à se développer. Evan Prodromou l'a laissé à la communauté en se lançant dans un nouveau projet : pump.io. La plus grosse communauté identi.ca a été migré de force vers pump.io. Résultat, très peu de monde utilisent pump.io. Certains ont chercher une instance status.net. Le problème de ce réseau c'est qu'il n'est pas assez ouvert à différents publique. Il y a principalement des technophiles.L'équipe de GNUsocial devrait poursuivre le développement. A suivre...

pump.io : Le nouveau projet qui devrait être la suite de statusnet est en fait autre chose. C'est trop tôt pour savoir ce que cela va devenir. J'ai testé. Tout est en anglais. Donc il y a très peu de francophones. On ne peut pas modifier ou supprimer ses messages. Ce réseau n'est pas ouverts aux autres. Après l'inscription on est un peu perdu car on ne sait pas comment trouver ou ajouter des contacts.

jappix/movim : On en parle depuis longtemps. Jappix est plus un client xmpp web qu'un réseau social. Movim est trop jeune, il ne fonctionne pas encore bien. Enfin je n'ai pas vraiment réussi à m'en servir. Il va falloir alors attendre un peu pour savoir si ce réseau va enfin être utilisé. Il y a vraiment personne à part deux ou trois développeurs ou testeurs. Domage d'investir tant d'effort pour un logicile qu'on utilise pas. Il manque encore quelque chose.

Diaspora est passé à la communauté en 2012. Ce réseau social est le meilleur comparé aux autres à mon avis. Il y a une communcauté francophone. Les fonctionalités de bases sont utilisables. On en parle moins mais il fonctionne plutôt bien. Je n'ai pas essayé d'installer un pod car j'imagine qu'il faut un serveur dédié.

Friendica : C'est le réseau qui m'a le plus impressionné. Vous pouvez installer votre propre instance ou choisir un serveur dans une liste de domaine public.  A l'utilisation, si on choisi un thème pas trop vilain et qu'on ajoute quelques personnes dans notre liste de contacts, on arrive à l'utiliser correctement. On peut ajouter les personnes de diaspora sans aucun problème. Statusnet fonctionne parfois. J'ai réussi à ajouter des contacts de quitter.se mais dans d'autres instances, cela n'a pas fonctionner. Il y a quantité de réglages, presque trop et de connecteurs qui ajoutent des liens avec facebook, google , twitter etc...
On peut utiliser friendica comme un blog. On peut rendre les articles public ou lisible par groupe un peu comme le permet diaspora et google. La confidentialité et particulièrement bien soigné. Mais ce qui m'a le plus plû c'est la facilité d'installation. On peut l'installer comme wordpress ou presque. J'ai réussi à l'installer sur un hébergeur public Dreamhost. Pas besoin d'avoir un serveur dédié.  On peut créer des comptes type forum ou on valide les contact avec une double acceptation comme le fait facebook.
Les points faibles de ce réseau : les thèmes ne sont pas vraiment jolis et ergonomes. Celui que j'ai choisi c'est vier. La communauté francophone est quasi inexistante. La documentation francophone n'existe pas. J'ai l'impression que cela fonctionne bien avec peu d'utilisateur. Certains serveurs ont dû fermer car la charge monte trop vite avec le nombre d'utilisateur.
Le projet friendica va devenir red/zop. 

Si vous chercher un hébergement je vous conseille Dreamhost
Si vous entrez le code friendica2013 vous pouvez recevoir une réduction de 40$ pour un hébergement d'un an et de 90$ pour un hébergement de deux ans.

En plus d'avoir un hébergement compatible friendica, vous pouvez avoir un acces ssh, un espace disque énorme, vous pouvez créer un espace svn, des comptes jabber et j'en oublie.

Projet futur : écrire une documentation francophone pour friendica. En attendant un forum support francophone a été ouvert.

Pour aller plus loin je vous propose https://linuxfr.org/wiki/reseauxsociaux

vendredi 6 septembre 2013

France : 41% déclare avoir vécu une situation de précarité

Année après année, la précarité progresse en France.
La pauvreté a encore progressé en France cette année. Et les femmes en sont les premières victimes. Telle est la conclusion d’une enquête Ipsos présentée ce jeudi 5 septembre par le Secours populaire français.

« En 2013, la pauvreté en France a progressé de façon implacable », constate le Secours Populaire Français (SPF) qui commente jeudi les résultats d’un sondage Ipsos réalisé en juillet (*). Principal enseignement de cet instantané : la pauvreté se fabrique d’abord au féminin . Dans l’Hexagone, plus de la moitié des pauvres sont des femmes (voir encadré).

Au cours des douze derniers mois, six mères célibataires sur dix disent avoir rencontré des « difficultés financières importantes » pour assurer leurs dépenses de logement et d'alimentation. Selon le Secours Populaire, le risque de pauvreté s’est « accru » pour les mères qui élèvent seules leurs enfants _ 80 % des familles monoparentales sont dirigées par des femmes _ et « les victimes de la pauvreté sont majoritairement des femmes » (56%).

Près des deux-tiers des mères seules (62 %) ont confié avoir rencontré des difficultés à se procurer une alimentation saine et équilibrée, contre 37% pour l'ensemble des personnes interrogées et 61% pour payer leur loyer, un emprunt immobilier ou les charges de leur logement (36% pour l'ensemble).
Priorité à la lutte contre les inégalités de salaire

Près de la moitié des personnes interrogées (48%) estime que la lutte contre les inégalités de salaire entre les hommes et les femmes est une priorité pour éviter que les femmes ne connaissent une situation de précarité.  Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, a présenté en juillet un projet de loi proposant un éventail de mesures pour combattre les inégalités, qui va de l'égalité professionnelle à la mise en place d'une garantie pour les impayés de pensions alimentaires. « Une mère vivant seule avec ses enfants sur trois vit sous le seuil de pauvreté aujourd’hui, » avait-elle observé en février dernier. Ce constat vaut pour la France (voir l’étude du Haut conseil à l’égalité ) comme pour la région Paca , comme le montre une enquête publiée par l’Insee en décembre 2010.

Autre élément inquiétant : 41% des personnes interrogées par Ipsos ont affirmé avoir déjà connu une situation de pauvreté, un chiffre en hausse de 4 points en un an et de 11 points par rapport à 2007, selon le SPF qui lance une alerte pour lutter contre la précarité. « L'enlisement dans la crise accroit ainsi la proportion de populations fragilisées et suscite des inquiétudes dans tous les milieux sociaux », constate-t-elle.

 

dimanche 1 septembre 2013

Réseaux sociaux fédérés et ouverts

Aprés deux ou trois ans, me revoici à faire le point sur l'avancement des réseaux sociaux libres.


Voici la situation en 2010
Status.net était le grand événement de cette période. Identi.ca le clone libre de twitter pouvait être installé sur un serveur assez simplement. Même Dreamhost le proposait en tant qu'application à installer en un clic. N'inporte qui pouvait avoir sa propre instant statusnet et commnuniquer avec le reste du réseau. Le protocole Ostatus était né.

D'autres alternatives existaient cependant
- Friendika : mes tests n'avaient pas été concluant. L'ergonomie pas du tout aisée, il y avait peu de monde sur ce réseau. Bref aprés quelques jours je n'ai plus utilisé.
- Jappix : Je crois que les premières versions de jappix sortaient. L'utilisation d'un identifiant unique xmpp ou jabber id était une trés bonne idée. Mais à part être un client web xmpp, ces premières versions ne m'ont pas non plus convaincus. Ce n'etait pas vraiment un réseau social.
- MOVIM  : A cette époque c'était au stade de projet et de développement
- DIASPORA : C'était le grand espoir de tous les libristes. Enfin LE réseau social libre allait enfin nous sortir de facebook.
- D'autres solitions ou projets existaient bien sûr : Elgg/Lorea et probablement d'autres.

A cette époque, il me semblait que les réseaux sociaux ouverts et libres n'étaient pas encore mûrs, La multiplicité des projets semblait être une faiblesse. Il y avait plein de projets mais aucun ne donnait vraiment satisfaction. De plus la communication entre ces réseaux posait probléme. On allait se retrouver à avoir un compte statusnet, un autre friendika, un compte jabber, un autre diaspora etc...

Prochain article la situation fin 2013.