Fin 2013 quelle est la situation des réseaux sociaux décentralisés ?
Statusnet qui était il y a quelques années LE réseau social ouvert et décentralisé a eu un peu de peine à se développer. Evan Prodromou l'a laissé à la communauté en se lançant dans un nouveau projet : pump.io. La plus grosse communauté identi.ca a été migré de force vers pump.io. Résultat, très peu de monde utilisent pump.io. Certains ont chercher une instance status.net. Le problème de ce réseau c'est qu'il n'est pas assez ouvert à différents publique. Il y a principalement des technophiles.L'équipe de GNUsocial devrait poursuivre le développement. A suivre...
pump.io : Le nouveau projet qui devrait être la suite de statusnet est en fait autre chose. C'est trop tôt pour savoir ce que cela va devenir. J'ai testé. Tout est en anglais. Donc il y a très peu de francophones. On ne peut pas modifier ou supprimer ses messages. Ce réseau n'est pas ouverts aux autres. Après l'inscription on est un peu perdu car on ne sait pas comment trouver ou ajouter des contacts.
jappix/movim : On en parle depuis longtemps. Jappix est plus un client xmpp web qu'un réseau social. Movim est trop jeune, il ne fonctionne pas encore bien. Enfin je n'ai pas vraiment réussi à m'en servir. Il va falloir alors attendre un peu pour savoir si ce réseau va enfin être utilisé. Il y a vraiment personne à part deux ou trois développeurs ou testeurs. Domage d'investir tant d'effort pour un logicile qu'on utilise pas. Il manque encore quelque chose.
Diaspora est passé à la communauté en 2012. Ce réseau social est le meilleur comparé aux autres à mon avis. Il y a une communcauté francophone. Les fonctionalités de bases sont utilisables. On en parle moins mais il fonctionne plutôt bien. Je n'ai pas essayé d'installer un pod car j'imagine qu'il faut un serveur dédié.
Friendica : C'est le réseau qui m'a le plus impressionné. Vous pouvez installer votre propre instance ou choisir un serveur dans une liste de domaine public. A l'utilisation, si on choisi un thème pas trop vilain et qu'on ajoute quelques personnes dans notre liste de contacts, on arrive à l'utiliser correctement. On peut ajouter les personnes de diaspora sans aucun problème. Statusnet fonctionne parfois. J'ai réussi à ajouter des contacts de quitter.se mais dans d'autres instances, cela n'a pas fonctionner. Il y a quantité de réglages, presque trop et de connecteurs qui ajoutent des liens avec facebook, google , twitter etc...
On peut utiliser friendica comme un blog. On peut rendre les articles public ou lisible par groupe un peu comme le permet diaspora et google. La confidentialité et particulièrement bien soigné. Mais ce qui m'a le plus plû c'est la facilité d'installation. On peut l'installer comme wordpress ou presque. J'ai réussi à l'installer sur un hébergeur public Dreamhost. Pas besoin d'avoir un serveur dédié. On peut créer des comptes type forum ou on valide les contact avec une double acceptation comme le fait facebook.
Les points faibles de ce réseau : les thèmes ne sont pas vraiment jolis et ergonomes. Celui que j'ai choisi c'est vier. La communauté francophone est quasi inexistante. La documentation francophone n'existe pas. J'ai l'impression que cela fonctionne bien avec peu d'utilisateur. Certains serveurs ont dû fermer car la charge monte trop vite avec le nombre d'utilisateur.
Le projet friendica va devenir red/zop.
Si vous chercher un hébergement je vous conseille Dreamhost
Si vous entrez le code friendica2013 vous pouvez recevoir une réduction de 40$ pour un hébergement d'un an et de 90$ pour un hébergement de deux ans.
En plus d'avoir un hébergement compatible friendica, vous pouvez avoir un acces ssh, un espace disque énorme, vous pouvez créer un espace svn, des comptes jabber et j'en oublie.
Projet futur : écrire une documentation francophone pour friendica. En attendant un forum support francophone a été ouvert.
Pour aller plus loin je vous propose https://linuxfr.org/wiki/reseauxsociaux
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