On a parlé souvent de la Grèce ces derniers jours. L'eurogroup voulait l'austérité, le premier ministre voulait moins d'austérité. Les négociations devenait longues. Au finale un référendum a eu lieu. Le peuple a voté NON. Cela signifie qu'il ne voulait pas de nouveau plan d'austérité car ceux ci continuaient à apauvrir la Grèce.
Mais la démocratie c'était bien avant. L'Europe ce n'est pas la Suisse. Les fonctionnaires technocrates sont contre l'idée même des référendums. Ils ont à leurs cotés les multimationales, les banques et les riches. C'est le combats des pauvres contre les riches. On sait que le pouvoir est du coté de l'argent mais pas au peuple.
Le premier ministre a été contraint de proposer un plan d'austérité plus dur que cela que le peuple avait refusé. Le pays étant en faillite il n'avait plus d'autres possibilités. Les banques étaient sans liquidités.
Malgrés quelques démissions, le parlement vote ce jeudi 16 juillet 2015 des mesures d'austérités que le peuple avait refusé quelques jours avant.
En 2005 la France avait refusé par référendum la constitution européenne. Le président par un astuce de changement de mot a refait passé ce traité contre l'avis du peuple. Il y avait eu à l'époque le changement du mot constitution par celui de traité. Le contenu n'avait pas été changé ou trés peu. L'europe n'aime pas les référendum. Si un peuple dit NON elle sait le contraindre de gré ou de force à faire la volonté des riches et des puissants.
En 2011 la Suisse vote par référendum une limitation de l'imigration. Le gouvernement doit mettre en oeuvre cela dans les 2 ans. Mais cette politique est contraire au principe de llibre circulation et fermera donc les portes de l'Europe à la Suisse. Bien que la confédération ne fasse pas partie de l'Union, celle ci va être contraint à refaire voter le peuple pour se plier à la volonté de l'Europe sous peine d'être écarté de relations avec les pays voisins.
Mais l'histoire ne s'arrête pas la. On sait que le plan qui a été contraint à la Grèce va continuer à plonger le pays dans la spirale déflationiste et dépressionnaire. La Grèce n'a aucune marge de manoeuvre. Elle a perdu toute souveraineté. Les gouvernements sont de simples exécutants. Les chefs sont les dirigeant européens avec à la tête Merkel.
Comment le peuple va réagir ? On lui a demandé par référendum son avis et le gouvernement fait exactement l'inverse. La Grèce va naviguer dans des zones dangereuses ces prochains jours et semaines.
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