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samedi 22 avril 2017

15 minutes pour convaincre François Asselineau


François Asselineau (UPR) est le seul nouveau candidat de cette campagne. Nouveau non seulement en tant que personne car il n'était pas connu avant et c'est sa première campagne présidentielle, mais aussi nouveau quand à ses proposition qui changent radicalement comparé à celle des 10 autres candidats.

François Asselineau est différent car il parle avec de vrai arguments. Il cite parfois un peu trop les articles des traités qui limitent la politique des prochains présidents pour prouver que leurs promesses ne peuvent pas être appliqué. Il use de pédagogie en montrant que le chômage et la pauvreté sont lié aux délocalisation qui sont eux même les conséquences de la liberté de circulation des capitaux.

C'est pourquoi la base de son programme est basé sur une mesure radicale qui est la sortie de la France de l'UE de l'euro et de l'OTAN. Ainsi une politique différente pourra être mis en place pour remédier aux problémes actuels.

Selon lui une renégociation des traités est ilusoire car il faut l'unanimité. La Pologne sera contre la directive des travailleurs détachés, l'Allemagne sera contre une relance par la demande avec plus de social etc...  L'Europe est enfermé dans ses traités et la France n'est plus souveraine. Elle est obligé d'appliquer les GOPE.


C'est un rameau d'olivier que le candidat de l'Union Populaire Républicaine (UPR) a apporté avec lui. Un "symbole de paix" qui, comme il l'a rappelé se "trouve sur le drapeau de l'Organisation des Nations Unies". François Asselineau a évoqué aussi le lien avec la République française : "La statue de la République à Paris tient le rameau d'olivier". Fervent partisan d'une sortie de la France de l'Union européenne et de la zone euro, François Asselineau rappelle que le rameau d'olivier était présent "sur la pièce de 1 franc".

Le seul regret, c'est que les rapports des grandes orientations des politiques économiques (le document qu'il a déchiré) n'ont pas été repris par la presse", a-t-il déploré. "Je fais des meeting plein et nous allons créer la surprise le soir du premier tour", a conclu François Asselineau. 

jeudi 16 juillet 2015

Comment l'europe a tué la souveraineté et la démocratie en Grèce

On a parlé souvent de la Grèce ces derniers jours. L'eurogroup voulait l'austérité, le premier ministre voulait moins d'austérité. Les négociations devenait longues. Au finale un référendum a eu lieu. Le peuple a voté NON. Cela signifie qu'il ne voulait pas de nouveau plan d'austérité car ceux ci continuaient à apauvrir la Grèce.

Mais la démocratie c'était bien avant. L'Europe ce n'est pas la Suisse. Les fonctionnaires technocrates sont contre l'idée même des référendums. Ils ont à leurs cotés les multimationales, les banques et les riches. C'est le combats des pauvres contre les riches. On sait que le pouvoir est du coté de l'argent mais pas au peuple.

Le premier ministre a été contraint de proposer un plan d'austérité plus dur que cela que le peuple avait refusé. Le pays étant en faillite il n'avait plus d'autres possibilités. Les banques étaient sans liquidités.

Malgrés quelques démissions, le parlement vote ce jeudi 16 juillet 2015 des mesures d'austérités que le peuple avait refusé quelques jours avant.

En 2005 la France avait refusé par référendum la constitution européenne. Le président par un astuce de changement de mot a refait passé ce traité contre l'avis du peuple. Il y avait eu à l'époque le changement du mot constitution par celui de traité. Le contenu n'avait pas été changé ou trés peu. L'europe n'aime pas les référendum. Si un peuple dit NON elle sait le contraindre de gré ou de force à faire la volonté des riches et des puissants.

En 2011 la Suisse vote par référendum une limitation de l'imigration. Le gouvernement doit mettre en oeuvre cela dans les 2 ans. Mais cette politique est contraire au principe de llibre circulation et fermera donc les portes de l'Europe à la Suisse. Bien que la confédération ne fasse pas partie de l'Union, celle ci va être contraint à refaire voter le peuple pour se plier à la volonté de l'Europe sous peine d'être écarté de relations avec les pays voisins.

Mais l'histoire ne s'arrête pas la. On sait que le plan qui a été contraint à la Grèce va continuer à plonger le pays dans la spirale déflationiste et dépressionnaire. La Grèce n'a aucune marge de manoeuvre. Elle a perdu toute souveraineté. Les gouvernements sont de simples exécutants. Les chefs sont les dirigeant européens avec à la tête Merkel.

Comment le peuple va réagir ? On lui a demandé par référendum son avis et le gouvernement fait exactement l'inverse. La Grèce va naviguer dans des zones dangereuses ces prochains jours et semaines.

samedi 16 mai 2015

Le Trilemme européen Andreas Höfert sur RTS en mars 2015

On ne peut pas avoir en même temps l'état nation, l'Euro et la démocratie c'est le Trilemme européen.

dimanche 10 mai 2015

Démocratie

La France est elle une démocratie ? L'Europe favorise-t-elle la démocratie. Voici une petite infographie destiné à vous sensibiliser à la fragilité de la démocratie

jeudi 20 février 2014

I am ukrainian

En anglais cette jeune femme explique pourquoi il y a une révolution en Ukraine. C'est pour être libre et ne plus avoir un gouvernement corrompu qui volent l'argent de la collectivité pour eux même. Il ne veulent plus de ce président qui tue son propre peuple pour protéger sa maison ou sa place. Les ukrainien veulent simplement la justice, la démocratie et la liberté.

lundi 10 février 2014

Le plus grand ennemi de l'Europe c'est la démocratie.



La clause de guillotine résume bien l'esprit de l'Union européenne.http://nouveaucoeur.blogspot.ch/search/label/europe Il y a un paquet et on prend tout ou rien. Il n'y a pas de plan B. Les accords sont juridiquement liés par une « clause guillotine », qui prévoit qu'ils ne peuvent entrer en vigueur qu'ensemble. Si l'un des accords n'était pas prolongé ou était dénoncé, les parties ont la possibilité de déclarer caducs les autres.


En 2005 en France la référendum sur la constition européenne va dans la même sens. Il n'y a pas de plan B. Un seul pays n'approuvant pas la constitution et elle n'est pas appliqué. Autrement dit que plus le nombre de pays est élévé moins les chances d'approbation sont élevé.Ce projet a été abandonné à cause de la stupide démocratie de quelques pays qui avait eu la mauvaise idée de soumettre au peuple la décision.

Finalement le plus grand ennemi de l'Europe c'est la démocratie. Si la décision serait prise par quelques personnes entre elles, il n'y aurait pas de problème. Demander l'avis du peuple !!! Quel drôle d'idée. On pourrait demander à un parlement de se décider mais à un peuple c'est aller trop loin et trop dangereux.

A chaque fois qu'il y a un référendum, l'Europe est en danger.

Finalement cette constitution n'a pas été approuvé. On a repris le texte et changer le nom en traité. On l'a fait accepté par le parlement bien sûr sans demander l'avis du peuple. Ce que le peuple a défait le peuple peut refaire. Pour la première fois un référendum n'a pas été pris en compte.

La décision de la Suisse sur la limitation de l'immigration de masse va-t-elle suivre le même chemin ? L'avenir le dira.

L'Europe ne fait plus rêver. Elle a pris la souveraineté des états. Elle dicte ses loi. Son ennemi c'est la démocratie. Mais est-ce réciproque ?

dimanche 9 juin 2013

La Suisse vote pour un durcissement de la loi sur l'asile

Les Suisses se sont largement prononcés en faveur du durcissement de la loi sur l'asile. La révision de la loi a pour but de raccourcir le délai de traitement des dossiers à quelques mois, au lieu de quelques années actuellement, en raison de la multitude des recours possibles.

Changement de la loi concernant l'asile
  • suppression de la désertion comme motif pour demander l’asile une disposition qui concerne essentiellement les Erythréens. 
  • Plus de possiblilité de demander l’asile dans une ambassade suisse à l’étranger. 
  • Limitation du regroupement familial des demandeurs d’asile, qui est désormais limité au conjoint et aux enfants. 
La Suisse accueille aujourd’hui proportionnellement 4 à 5 fois plus de réfugiés que la France, l’Allemagne ou l’Italie.

samedi 25 mai 2013

Référendum en Croatie pour le mariage gay

Après une semaine d’action, le collectif croate « Au nom de la famille », opposé à l’ouverture du mariage aux couples de même sexe, a annoncé avoir obtenu 380 000 signatures.


La Croatie va organiser un référendum sur l'ajout dans la constitution, de la définition du mariage comme “l’union d’une femme et d’un homme”.

Les anti-“mariage pour tous” aiment à rappeler que la Cour Européenne des Droits de l’Homme a décrété que le mariage homosexuel ne faisait pas partie des droits de l’Homme.

La croatie serait-elle plus démocratique que la France ?

samedi 26 mai 2012

Bagarre au parlement ukrainien


Les Ukrainiens ne sont pas si calmes que cela. Regardez comment il débatent au parlement. Séance mouvementée au Parlement ukrainien, cette nuit. Plusieurs dizaines de députés en faveur du pouvoir et de l’opposition se sont littéralement battus autour d’un projet de loi sur le statut de la langue russe dans ce pays. Bilan : au moins un député a dû être transporté à l’hôpital. C'est assez peu compréhensible qu'en Ukraine seul l'ukrainien soit la langue officiel alors que le russe est aussi parlé par une grande partie de la population. Pourquoi ne pas prendre deux langues officielles comme d'autres pays.

Manifestation avec des casseroles au Quebec mai 2012

Manifestation à Montréal au Quebec contre la hausse des frais de scolarité et la loi 78. Les gens se retrouvent à des coins de rues pour faire le plus de bruit possible à l'aide de casseroles. Un grand merci à Avec pas d'casque et Grosse Boîte pour la musique!

vendredi 25 mai 2012

La démocratie en danger mais elle résiste au Québec

Montréal, la nuit du 22 mai 2012, après une énorme manifestation regroupant plus de 200 000 personnes s'opposant à la hausse des frais de scolarité et à la loi 78. Voici les événements qui se sont déroulés dans les rues de Montréal entre 21h30 et 2h du matin.

Quebec l'éducation ne sera plus pour tous, la liberté non plus. La révolution d'érable


 
Conflit entre les étudiants et le gouvernement qui veut augmenter les droit d'entrer à l'université au Québec
J’étais là. J’ai vu les policiers foncer sur mes étudiants, les matraquer et les arroser de poivre de Cayenne. J’ai entendu les insultes, les menaces, les défis qu’ils leur lançaient. Eux, les policiers, emmurés dans leur certitude obéissante, casqués, armés, violents. J’ai entendu le bruit de la matraque sur le crâne de ces jeunes filles et de ces jeunes garçons qui n’avaient que leurs cheveux et leur peau pour se défendre contre les coups. J’ai vu le sang couler le long des tempes sur des visages. J’ai vu une épaule sortie de sa capsule, les yeux poivrés d’un handicapé en chaise roulante. Ce poivre. Mot si familier, si anodin, tout près d’être risible. Mais qui blesse et humilie. J’ai senti la violence incommensurable de la révolte en moi: j’ai senti la colère. J’ai regardé ensuite les nouvelles et je n’ai rien vu de ce à quoi j’avais assisté.

Cela parce que des étudiants demandent depuis des mois à parler au gouvernement et que celui-ci refuse de le faire. La cause des étudiants est juste: il s’agit de rendre l’éducation accessible à tous et la hausse des frais de scolarité ne le permet plus. Comment le droit à l’éducation de certains individus peut-il prévaloir sur l’accès de tous à l’éducation?

La question pourrait sembler absurde. Mais ce gouvernement et sa loi spéciale nous forcent à la poser en ces termes. Comment peut-on invoquer le droit des individus au détriment de celui de tous? Ce n’est pas qu’antidémocratique, c’est  «insensé»… Comment peut-on faire une loi qui ne s’applique pas à tous ou encore qui s’impose à tous mais au seul bénéfice de certains? Que valent une loi ou un droit, que signifient ces termes et avec eux que signifie le mot justice lui-même s’ils ne s’appliquent plus qu’à un seul ou à quelques uns? C’est au sens des mots que ce gouvernement s’est attaqué: rompant le premier des pactes sociaux, celui sur lequel tous les autres reposent.

La responsabilité, qui découle du rapport à autrui, fonde la possibilité du droit, en même temps que celle d’obéir ou de désobéir aux lois. Nous devenons responsables, en effet, non pas quand nous obéissons aveuglément, mais lorsque nous répondons à ceux qui s’adressent à nous, nous appellent et nous interpellent. Si nous n’étions qu’obéissants, il ne nous servirait à rien d’être responsables.

Il nous faut en effet reconnaître le sens et la valeur de la loi pour vouloir y obéir. Il nous faut pouvoir être en mesure d’exercer la justice pour être juste. Et pour cela il faut être libre. Comment être responsable de ses actes si on n’a même plus la liberté d’en répondre ? Or ce gouvernement qui ne répond pas, en revanche exige qu’on lui obéisse aveuglément. «Nous faisons un pas en avant, mais nous ne reculerons pas.» Voilà à peu près comment «ne parle pas» ce gouvernement. Il ne sait parler qu’en retournant le sens des mots. Comment peut-on encore parler de démocratie, quand le principal responsable ne répond pas, est donc irresponsable?

dimanche 6 mai 2012

Suisse: initiative populaire pour un revenu de base inconditionnel

Une initiative populaire est un dispositif de démocratie directe qui permet aux citoyens suisses de demander des modifications législatives ou constitutionnelles. Si l'initiative rassemble plus de 100 000 signatures, l'Assemblée fédérale est alors tenue de l'étudier et peut déclencher une votation populaire si elle juge l'initiative recevable.



L'initiative populaire « pour un revenu de base inconditionnel » propose d'inscrire dans la constitution fédérale « l'instauration d'une allocation universelle versée sans conditions » devant «permettre à l'ensemble de la population de mener une existence digne et de participer à la vie publique ».

La loi règlerait le financement et fixerait le montant de cette allocation (les initiants la situent à 2000-2500 francs par mois, soit, grosso modo, le montant maximum de l'aide sociale actuelle, mais n'inscrivent pas ce montant dans le texte de l'initiative). Le revenu de base est inconditionnel : il n'est subordonné à aucune contre-prestation. Il est universel (tout le monde le touche) et égalitaire (tout le monde touche le même montant). Il est individuel (il est versé aux individus, pas aux ménages).

Il n'est pas un revenu de substitution à un revenu ou un salaire perdu. En revanche, il remplace tous les revenus de substitution (assurance chômage, retraite, allocations familiales, allocations d'étude, rentes invalidité) qui lui sont inférieurs. Comment le financer? Par l'impôt direct sur le revenu et la fortune, par l'impôt indirect sur la consommation (la TVA), par un impôt sur les transactions financières, et surtout par le transfert des ressources consacrées au financement de l'AVS, de l'AI, de l'aide sociale et des autres revenus de substitution inférieurs au montant du revenu de base.


30% des gens ont un revenu de leur famille. Ce sont les enfants, étudiants, mais aussi les mères et pères au foyer.
20% des gens reçoivent une rente. Les retraités, les payements directs des agriculteurs, les rentiers (propriétaire immobiliers, bourse, etc...)
10% des gens sont au chômage ou à l'aide sociale.
40% des gens travaillent.

revenu de base