Un jour, une personne se réveilla et se dit que 2 2
était égal à 5. Elle n’y pouvait rien, ce résultat s’imposait à elle et
elle ne pouvait se résoudre à croire que 2 2 était égal à 4.
Pour ne pas vivre seule cet état, elle fit des recherches sur internet et trouva d’autres personnes dans son cas. Ils créèrent des associations en ce sens et se firent connaître auprès du grand public. Mais voilà, ils se firent vite rabrouer et se sentirent discriminés.
Néanmoins, fort de leur notoriété grandissante, ils s’adressèrent alors aux députés, puis au président. Ils réclamaient de tout cœur une loi pour l’égalité, disant qu'indifféremment, 2 2 pouvait être égal à 4 ou 5. Ils arguaient qu’être cinquophile n’empêchait pas aux quatrophiles de croire que 2 2 était égal à 4, c’était donc juste un élargissement des droits existants. Par ailleurs, étant donné le nombre grandissant de cinquophiles, ne fallait-il pas un nouveau cadre réglementaire ? Et puis surtout, disaient-ils, ils voulaient avoir les mêmes droits que les quatrophiles.
Des mathématiciens firent entendre leur voix, pour dire que légaliser les attentes des cinquophiles allait remettre en cause l’ensemble des mathématiques ! « Comment apprendre alors aux enfants à compter » s’étonnaient-ils ? Mais ils furent bien vite taxés de « cinquophobie », or la cinquophobie est un délit.
Dire qu’un père et une mère apportent la même chose à un enfant ; ou dire qu’un enfant peut avoir deux mamans, est-ce si loin du 2 2=5 ?
Pour ne pas vivre seule cet état, elle fit des recherches sur internet et trouva d’autres personnes dans son cas. Ils créèrent des associations en ce sens et se firent connaître auprès du grand public. Mais voilà, ils se firent vite rabrouer et se sentirent discriminés.
Néanmoins, fort de leur notoriété grandissante, ils s’adressèrent alors aux députés, puis au président. Ils réclamaient de tout cœur une loi pour l’égalité, disant qu'indifféremment, 2 2 pouvait être égal à 4 ou 5. Ils arguaient qu’être cinquophile n’empêchait pas aux quatrophiles de croire que 2 2 était égal à 4, c’était donc juste un élargissement des droits existants. Par ailleurs, étant donné le nombre grandissant de cinquophiles, ne fallait-il pas un nouveau cadre réglementaire ? Et puis surtout, disaient-ils, ils voulaient avoir les mêmes droits que les quatrophiles.
Des mathématiciens firent entendre leur voix, pour dire que légaliser les attentes des cinquophiles allait remettre en cause l’ensemble des mathématiques ! « Comment apprendre alors aux enfants à compter » s’étonnaient-ils ? Mais ils furent bien vite taxés de « cinquophobie », or la cinquophobie est un délit.
Dire qu’un père et une mère apportent la même chose à un enfant ; ou dire qu’un enfant peut avoir deux mamans, est-ce si loin du 2 2=5 ?
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